6 jours de folie et plus de 54 km parcouru à pied sur cette plaine de l’Asse visitée en long, en large et en travers. Voilà le dernier jour de festival qui arrive déjà, entraînant avec lui un début de nostalgie malgré cette fatigue de notre corps, pourtant bien présente.
Ce soir est une soirée curiosité qui m’emmène découvrir Claudio Capéo ou Loïc Nottet pour la première fois sur scène. Le moins que l’on puisse dire est que ces deux shows, radicalement différents, m’ont laissés interrogative. Si l’un ressemblait à un grand bal muzette, fort sympathique mais pas très moderne, l’autre pour lequel j’avais de grands espoirs, a tourné en spectacle de danse contemporaine. Alors certes Loïc Nottet, danseur et chanteur, assure parfaitement son art, mais malheureusement au détriment de la communication avec le public, de la simplicité et de l’authenticité qui donne pourtant la sensation de partager quelque chose avec l’artiste sur scène. Très dommage alors qu’il est lui-même, je crois qu’on peut le percevoir, une personne des plus vraies et authentiques. Un ajustement pour trouver l’équilibre entre la danse, la musique et la communication avec le public, serait judicieux et je lui souhaite de le trouver. Car il a du talent. Beaucoup.

Autre concert qui m’a laissé perplexe, celui d’Indochine. Les filtres de couleurs sur les images filmées et diffusées sur les écrans géants ont finalement eu raison de mon enthousiasme et m’ont, je crois qu’on peut le dire, carrément fait mal aux yeux! Une demie heure m’aura suffit avant de déclarer forfait (les images n’étaient pas l’unique raison) et de retourner faire le plein de chouchous (cacahouètes, amande ou autres noix grillées au caramel) à mon stand préféré dont je ne connais pas le nom. C’est ainsi que nous terminerons la soirée, avec une proche amie et mon mari, à boire du thé, papoter, beaucoup, et manger ces délicieux chouchous. 2h du matin, nous décidons qu’il est temps de partir… Olivier travaille le lendemain. Une vague de douce tristesse m’envahit, je dis au revoir à celui qui a bercé ma semaine, ce cher Paléo Festival et me réjouis infiniment de l’année prochaine.
A quand un Paléo qui durerait 2 semaines….?

-> Côté look, j’ai opté pour un t-shirt transparent à étoiles et un short à franges en faux cuir. Le tout trouvé sur le net. Idem pour les colliers. Les boucles d’oreilles, quant à elles, sont disponibles sur mon site BeBoho.com. La brassière vient de chez Asos. Les cheveux, avec ma coloration rose se suffisant à eux-mêmes, j’ai décidé de les laisser au naturel. Quant au make up, réalisé par mes soins, je suis partie sur un smokey avec l’originalité d’un trait de liner doré sur le coin externe et le coin interne de l’oeil. Un essai et une première dont j’ai apprécié le résultat. A refaire 🙂

 

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